Quatrième de couverture :
Un gamin de treize ans, atteint d’une maladie rare qui lui donne l’aspect d’un petit vieux, est acheté par le directeur de la cantine d’une prison.
Une jeune fille, encore lycéenne, est convaincue de la culpabilité de son père, gardien d’un réservoir d’eau, dans la disparition de sa mère.
Une ancienne forgeronne ranime son fourneau pour fabriquer une chaîne de fer qui attachera son fils à un arbre.
Ces trois vies parallèles se déroulent simultanément, dans un même lieu : l’étrangement nommée île de la Noblesse. Un décor gigantesque, digne d’un film de science-fiction, où affluent les déchets et matériels électriques de tout un pays, la Chine moderne, l’atelier du monde.
Ces trois histoires, aux images brutales et fulgurantes, s’imposent par leur force poétique et leur paradoxale liberté.
Encore un recueil de nouvelles. Il s’agit ici du dernier livre de Dai Sijie, connu notamment pour Balzac et la petite tailleuse chinoise.
Dans un décor post-apocalyptique, on découvre tour à tour ces trois vies. Trois vies marquées par leur environnement et les maladies dont il en est la cause. Dai Sijie nous raconte ici, avec pudeur et délicatesse, la violence cachée de notre monde moderne. Le ton employé rend presque poétique ces quelques histoires, tout en en renforçant l’horreur. Horreur qu’on se prend en pleine figure lors des lignes finales de chaque récit, après l’avoir presque oubliée.
Ce livre fait désormais parti de mes oeuvres préférées de cet auteur.
J’avais adoré « Balzac et la petite tailleuse », je vais braver les hordes de shoppeuses et filer m’acheter « Trois vies chinoises » à la Fnac la plus proche. Merci pour cette découverte!
Bon courage et bonne lecture ! J’espère que ce livre te plaira tout autant. Je précise qu’il faut quand même avoir le coeur bien accroché, ces trois récits étant tous plutôt « dûrs ».