Poursuivons notre visite de Bako en partant à la découverte de la faune locale. Je vais faire au mieux pour retranscrire tout ce que j’ai appris ce jour là, mais je ne suis pas naturaliste et m’excuse d’avance s’il y a des erreurs. N’hésitez pas à me corriger si vous en repérez !
Les animaux sont surtout visibles au niveau du camp de base, puisqu’il s’agit des zones les plus humides. Et il faut reconnaître qu’ils sont aussi attirée par toute la nourriture présente. Ainsi, il n’est pas rare que les singes viennent chiper les plats des visiteurs, et j’ai aussi pu voir un touriste courir après un sanglier qui lui avait piqué son sac !
En parlant de sanglier, commençons par lui.
Le sanglier à barbe de Bornéo (Sus Barbatus)
Il s’agit d’une race de sanglier indigène au sud est asiatique (péninsule malaise, Bornéo, Sumatra, ainsi que de nombreuses petites îles du coin). Comme son nom l’indique, il est reconnaissable à sa barbe.
Les singes
Les alentours du camp de base grouillent de singes, qui n’hésitent pas à venir se servir dans les assiettes des visiteurs. Plusieurs races, plus ou moins rares, habitent le parc. Nous les retrouvons aussi dans la jungle, même s’ils sont plus difficiles à repérer pour les néophytes tel que moi.
Le macaque à longue queue (Macaca Fascicularis)
Aussi appelé macaque crabier, il est reconnaissable à sa très longue queue. Ce sont des charognards et mangent tout ce qu’ils trouvent. Ainsi, ce sont les plus facilement repérables. Ce sont en général eux qui traînent autour des installations humaines et piller la nourriture. Ils sont vraiment partout, et impossible de les rater !
Le singe à trompe (Nasalis Larvatus)
Il s’agit d’une des deux races de singe nasique, et est endémique à Bornéo. Il est beaucoup plus difficile que le macaque dans son régime alimentaire. Il est strictement végétarien, et nous le trouverons en priorité au sommet des arbres, où les feuilles sont plus jeunes et tendres. A cause de cela, il est plutôt difficile à observer. Par contre, son cri peut-être très bruyant, son nez lui servant de caisse de résonance.
En effet, son nez est le signe distinctif principal de cette espèce Il est particulièrement développé, et plus spécialement chez les mâles.
Le long nez (autre surnom de ce singe) est classifiée comme une espèce menacée, à cause de son habitat qui ne cesse de réduire.
Le langur argenté (Trachypithecus cristatus)
Il est reconnaissable à sa crête argentée. Il est apparemment assez timide et difficilement observable, et nous avons apparemment été plutôt chanceux d’en voir.
Le crotale (Crotalinae)
Il ne faut pas oublier que dans les jungles et mangroves se cachent aussi de nombreuses mauvaises surprises. Ainsi, il est possible de se retrouver nez à nez avec de nombreux serpents, dont ce crotale.
Les petits crustacés et poissons des mangroves
Une partie du parc est constitué de mangroves, avec tous les habitants qui se cachent entre les racines des arbres. Les ayant déjà rencontrés à de nombreuses fois lors de mes visites précédentes dans les mangroves, je vais me contenter de les lister rapidement.
Le crabe uca
Le bernard l’hermite
L’oxudercinae
Le colugo (Dermoptera)
Et pour finir, voici le colugo. C’est un petit mammifère volant. Il a été longtemps associé aux chauves-souris et aux écureuils volants, mais sont en fait bien plus proches des primates. Ils sont aussi parfois appelés lémuriens volants bien qu’ils ne soient pas des lémuriens.
Ce sont des animaux nocturnes et extrêmement timides, il est donc rare d’en voir, surtout pendant la journée. J’ai cependant eu l’immense chance d’en voir plusieurs, dont une maman avec son bébé sous sa membrane/aile.
Pour le coup, je remercie vraiment notre guide. Avec leur couleur qui se fond avec celle des troncs d’arbres, j’aurai pu passer juste dessous sans rien remarquer !
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