Aujourd’hui, après avoir rendu avec regrets les clés de notre villa, il est temps d’aller enfin découvrir un peu l’intérieur de l’île principale de Langkawi, île qui donne d’ailleurs son nom à l’archipel.
Notre première étape est le Craft Complex, à mi-chemin entre musée et boutique d’artisanat local. Une pièce expose les costumes de mariages des différentes communautés de Malaisie. Les traditions et vêtements sont très différents d’une communauté à l’autre, mais tous superbes. Dans le reste du complex, nous pouvons découvrir l’artisanat local, et principalement le batik.
Le batik est une technique d’impression d’étoffe utilisée dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie du Sud, et notamment très courante en Malaisie. Les artisans délimitent tout d’abord des zones à la cire, afin de les protéger de la teinture, et éviter que les couleurs ne bavent hors des zones voulues. Puis ils colorent le tissu, soit en le trempant dans la teinture, soit en peignant directement dessus. Ils recommencent à chaque fois l’application de la cire et la peinture pour chaque couleur. Quand la peinture du tissue est finie, la cire est alors enlevée. Cette technique permet de bien jouer sur les dégradés de couleurs, sans trop de dérapages, et donc d’obtenir des étoffes flamboyantes aux couleurs multiples.
Après avoir vidé quelque peu notre portefeuille, direction le « Oriental Village ». Ce village n’a a vrai dire pas grand chose de traditionnel, mais est un ensemble de boutiques et restaurants. Par contre, c’est surtout le point de départ du téléphérique, qui nous mène jusqu’au deuxième sommet le plus haut de l’île, et au haut duquel, paraît-il, nous pourrons avoir la plus belle vue de la région. Ainsi, après le déjeuner, nous partons pour ce fameux téléphérique, dont nous avions tant entendu parlé lors de notre séjour.
Le téléphérique est en deux étapes, et nous nous arrêtons d’abord à une première plate-forme d’observation. La vue sur la mer environnante et effectivement superbe, et on peut apercevoir au loin une passerelle et des plateformes d’observations qui s’élèvent au-dessus des arbres, et qui ne font qu’augurer d’une vue encore plus impressionante.
Nous arrivons finalement à la deuxième étape du téléphérique, et commençons par le pont suspendu au-dessus du vide. Et là, on n’a pas interêt à avoir le vertige ! Il faut dire qu’il s’agit d’une passerelle courbe, qui ne repose que sur les montagnes des deux côtés, et soutenu juste par un grand pilier et ses cables au centre. Il faut avoir confiance dans les ingénieurs qui l’ont construite avant de s’y aventurer ! Mais une fois dessus, la vue est à couper le souffle.
Après ça, nous grimpons jusqu’aux plateformes d’observation au sommet de la montagne, où là encore, nous pouvons admirer la mer et le ciel bleu s’étendre à perte de vue. Effectivement, la vue est superbe, et ça valait le coup de monter ! (Et effectivement, maman, qui a un vertige monstre, a bien fait de nous attendre dans un café en bas).
Ensuite, nous tentons de trouver ce qui est noté sur la carte comme le « champs de riz brûlé ». Il ne s’agit en fait qu’un petit carré de terre, ou paraît-il, on peut encore trouver parfois quelques grains de riz brûlés, en souvenir d’une fois ou les villageois ont pratiqué une politique de la terre brûlée afin de repousser des envahisseurs. Il n’y a pas grand chose à voir à vrai dire à ce sujet, par contre, il y a plein de marchands de souvenirs et une superbe maison malaise typique.
Finalement, après des visites à encore quelques boutiques d’artisanat, nous voici à l’aéroport, prêts à nous envoler pour Kuala Lumpur. Au revoir soleil et plages de sable fin !
C’est géant cette passerelle et la vue whaou!!!
Quand je vois cette passerelle suspendue dans le vide, compte tenu de mon vertige, je crois que moi aussi, j’aurais préféré patienter au café. Mais en voyant les photos, il est clair que je me serais privé d’un bien beau spectacle…
C’est impressionnant quand on est dessus. On a l’impression qu’elle ne tient avec rien, pourtant, elle est bien stable quand on marche dessus.
Et la vue est fantastique !
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