A quelques kilomètres à l’ouest de Seogwipo, se trouve le stade construit pour la coupe du monde de 2002, qui a eu lieu conjointement entre la Corée et le Japon. Aujourd’hui, en plus d’accueillir les matchs de l’équipe de foot locale, il est devenu un grand centre de loisir, avec cinéma, parc aquatique et plusieurs petits musées. Et il faut bien ça pour m’attirer dans un stade de foot. Je me suis d’ailleurs rendue compte à cette occasion que c’était la première fois que je pénétrais dans un stade.
Dak Paper Doll Museum
C’est un petit musée de poupées en papier, fabriquées selon une technique traditionnelle coréenne. Elles sont toutes plus mignonnes les unes que les autres.
Le musée bric-à-brac
A vrai dire, je viens d’en inventer le nom. Situé dans la continuité du musée des poupées, il était ouvert, toutes lumières allumées, mais sans personne au guichet, et avec des panneaux exclusivement en coréen. Je ne sais donc pas très bien de quoi il s’agit, mais je l’ai trouvé plutôt sympa. En effet, chaque vitrine correspond à une collection d’un objet vintage. Téléphones, tourne-disques, stickers, tout y passe. J’ai trouvé très chouette ce bric-à-brac d’objets surannés, exposés là, sans explications aucune. C’était en quelque sorte une plongée dans l’univers d’un mystérieux inconnu.
International Eros Museum
Il s’agit de l’un des trois musées dédiés au sexe de Jeju. Ce chiffre peut surprendre, sachant que la société coréenne (comme toutes les sociétés asiatiques que je connais), reste très pudique. Il faut savoir que Jeju offre des allégements fiscaux à toute personne qui y ouvre un musée. Cela explique d’ailleurs le foisonnement de musées sur l’île, plus ou moins intéressants d’ailleurs. De plus, comme mentionnés dans mon premier article sur Jeju, l’île est une destination très prisée pour les voyages de noce. C’est donc le lieu idéal pour ce genre de musée. Il paraît d’ailleurs que l’un d’eux est très instructif, ce qui est plutôt utile dans une société ou tout ce qui a trait au sexe reste très tabou.
Ce musée-ci consiste plutôt en un amoncellement impressionnant d’œuvres d’art et d’artisanat érotiques. On y trouve de tout, sans tabous. C’est plutôt rafraîchissant d’une certaine manière que derrière des abords très prudes, ces sociétés asiatiques ne le sont peut-être pas tant que ça.