J’ai beaucoup parlé, dans le billet précédent, des sites à voir à Hanoï. Mais à vrai dire, ce n’est pas ce que j’ai trouvé le plus interessant là-bas. Ce que j’ai préféré, et de loin, c’était de voir la vie qui grouillait dans les rues de la ville. De me promener, et d’observer tout ce qui s’y passait.
Au bord du lac de l’ouest, le premier jour, nous avons pu voir de nombreuses personnes pêcher, avec un matériel plus que sommaire. Une cane toute simple, du fil, un hameçon, et pour rembobiner le tout, on le fait à la main. Ils tenaient tous dans leur main une espèce de grosse bobine, qu’ils faisaient tourner avec dextérité dès qu’un poisson mordait à l’hameçon. C’est la première fois que je voyais faire ça comme ça.
Tout comme en France, on trouve des cafés à tous les coins de rues (un reste de la présence française ?). Ces cafés peuvent parfois être d’apparence plus occidentale, comme ci-dessous.
Mais plus souvent, il ne s’agit que d’un petit boui-boui, consistant en juste quelques tabourets dans une pièce toute simple, ou posés directement sur le trottoir, et où l’on voit toutes sortes de personnes en train de siroter leurs boissons.
Les rues sont traversées de toutes part par de nombreux fils électriques. Certains sont raccordés à des hauts parleurs, qui sont restés muets le temps de mon séjour. Je me demande bien ce qu’ils ont pu claironner au cours de leur existance (propagande ?). D’autres servent à accrocher tout et n’importe quoi. Je ne suis pas très certaine de la sécurité de ces installations.
On trouve des enseignes de boutique plutôt curieuses,
et d’autres plus connues.
Pour autant que je sache, Tintin n’a jamais mis les pieds dans ces régions là. Et dans tous les cas, il ne serait certainement pas allé au Vietnam, mais en Indochine.
Bon, jusqu’à présent, on ne l’a pas trop vu, mais les rues, surtout dans le quartier des 36 rues, grouillent de monde, et principalement de scooters et mobilettes. A croire que tout le monde se déplace ainsi. Cela devient une véritable aventure que de chercher à traverser la rue.
Et bien sûr, comme partout en Asie, on porte de tout et de n’importe quoi sur ces fières montures.
Mais ce n’est pas le seul moyen de transporter des choses. J’ai pu voir aussi de nombreuses personnes, une palanche sur l’épaule, transporter ainsi leurs marchandises.
En parlant de marchandise, on y trouve de tout, vendu le bien souvent à même la rue, ou dans des petites échopes étroites, où s’entassent un bric à brac monstrueux d’objets en tous genres.
Il n’y a pas que les marchands qui envahissent les rues, mais aussi toutes sortes de métiers, tels que les coiffeurs.
Et puis, les gens tout simplement s’approprient la rue, s’y installent, afin de papoter, discuter, ou lire le journal. Je me demande bien comment ils font au milieu de toute cette cacophonie ! En tout cas, la dame ci-dessous m’a particulièrement fascinée, par son style et son allure.
Et pour finir, parfois, au milieu de tout se brouhaha, on peut remarquer quelques notes plus mélodieuses. Dans une maison, où devant un resto, des musiciens jouent, pour le plaisir de nos oreilles.
Très bon résumé en photos. C’est vraiment le Hanoi que j’ai visité !
Il me manque juste la photo du glacier français Chez Fanny, et le bruit (assourdissant) !
Je ne connaissais pas ce glacier, dommage. Peut-être serait-ce pour une prochaine fois ?
Quand au bruit, heureusement qu’il n’est pas transmissible pas photographie, il était à rendre fou ! Et pourtant, j’habite dans une ville déjà bien bruyante…
Un petit article très intéressant qui donne vraiment l’impression de marcher dans la rue à Hanoï!
Merci. Maintenant, il ne te restes plus qu’à trouver une bande-son d’un brouhaha monstre, et ça devrait le faire ^^.
Je n’ai jamais été à Hanoi, mais ça a l’air vraiment différent d’Ho Chi Minh-Ville où j’y étais en été 2008.
(bon les câbles accrochés n’importe où, les petites chaises en plastique aux terrasses, les motos, les difficultés à traverser une rue, ça… c’est vu :P). Des photos sympas aussi qui réflètent bien l’ambiance des rues vietnamiennes 😉
Pour le coup, c’est moi qui ne connais pas du tout Ho Chi Minh-Ville, je ne pourrais donc pas comparer, mais j’aimerai bien y aller.