Langkawi est donc un archipel du nord-ouest de la Malaisie, constitué d’une multitude de petites îles (de 99 à 104, en fonction de la marée).
On trouve du marbre sur certaines de ces îles, et on peut y observer d’anciennes carrières. De même que pour les fours à charbon de bois, les habitants en ont arrêté l’exploitation afin de protéger leur nature.
Qui dit île, dit plage. Or, ces îles étant toutes inhabitées, à l’exception des 2 principales, ces plages sont vides de monde, et un véritable paradis pour le vacancier en quête de tranquilité.
C’est ainsi que par un beau matin ensoleillé, nous voilà parti en bateau nous adonner à l’une des activités favorites du coin, soit aller d’île en île afin de découvrir leurs beaux paysages, et faire bronzette (et attraper des coups de soleil) sur leurs plages.
En mer, nous croisons de nombreux bateaux de touristes, voiliers, catamarans, mais aussi quelques barques de pêcheurs.
Mais ce fût aussi l’occasion de l’une de ces quelques rencontres magiques du voyage. A un moment, notre bateau s’arrête en pleine mer, et notre guide nous demande de faire attention à notre entourage. Et c’est là que nous voyons des dauphins, plein de dauphins ! Nous sommes au milieu d’un banc de dauphins, entre 150 et 200 doivent nous entourer. C’est la première fois que j’en vois autant, en liberté comme cela.
Nous allons encore en croiser une seconde fois, un peu plus loin, mais en moins grand nombre. Il semblerait que ayons choisi la bonne époque pour venir. En effet, c’était apparemment leur saison des amours, d’où leur présence en grand nombre au milieu de ces îles.
Finalement, nous atteignons notre premiere destination, l’île de la jeune fille enceinte (Pulau Dayang Bunting en malais). Les monts de cette île représente une femme enceinte couchée.
La légende raconte que deux esprits se sont rencontrés et aimés au bord du lac situé au milieu de cette île. Un enfant naquis de leurs amours. Malheureusement, ce dernier ne survécut pas longtemps. La mère, le coeur brisé, jetta alors l’enfant dans les eaux du lac. Depuis, les locaux croient que de boire l’eau du lac, et de se baigner dedans, permet d’aider les femmes infertiles à tomber enceintes.
Sur l’île, on trouve aussi de nombreux singes, attirés par les visiteurs et la nourriture qu’ils apportent avec eux.
Après un petit plongeon dans le lac (non, je ne cherchais pas à avoir des enfants, mais à vérifier si l’eau du lac était bien douce, comme on nous l’avais dit. Et puis, il faisait chaud), retour au bateau, afin de continuer notre chemin.
Nous allons cette fois sur l’île voisine, Pulau Tuba, nous trouver une petite plage inoccupée, afin de pique-niquer, et de lézarder au soleil. La seule présence croisée est celle d’un couple et de leur guide, venus en jet-ski, et vite repartis après un rapide coucou. Le reste du temps, la plage est à nous. Notre guide nous prépare notre pique-nique. De bons plats malais, dont je serais incapable de me rappeler le nom, nous sont servis. Et la glacière renferme des boissons fraiches, qui sont la bienvenue avec le temps qu’il fait. Pour le reste, c’est farniente sur la plage, et baignade dans la mer.
Après nous être remplis la panse, et avoir complètement brulé au soleil, il est temps de rentrer, en faisant tout de même escale à notre dernière étape, Pulau Langgun, sur la plage de laquelle mon frère trouve immédiatement un bernard l’hermite.
C’est une île à laquelle apparemment seuls les guides de notre hôtel emmènent des visiteurs. Elle est donc très peu passante, et cela se voit. Le sentier qui mène au lac situé au coeur de l’île est à peine entretenu, recouvert de feuilles, branchages et autre. Pas facile d’y marcher lorsqu’on est chaussé de tongs !
La forêt et ses habitants sont bien sauvages. On croise des arbres gigantesques, ainsi que serpents, singes et oiseaux en tout genre, qui s’enfuient très vite à notre approche.
Après un petit quart d’heure de marche, nous arrivons finalement au lac situé au centre de l’île. Notre guide nous raconte qu’une expédition géologique est venue une fois sonder la profondeur du lac. Et elle y a fait une découverte surprenante : une créature énorme y résiderait. Malheureusement, les géologues n’avaient ni le temps ni les moyen de chercher à savoir ce qu’elle était, et ils durent repartir, en espérant revenir afin de découvrir le fond de l’affaire. Malheureusement, ils ne sont jamais repassés, et on ne sait donc toujours pas de quoi il s’agit. Du coup, à cause de cela, et de l’aspect sauvage de l’île, les guides l’ont surnommé « Jurassic Island ». Et il faut reconnaître que ce surnom lui va bien.
De retour au bateau, je décide encore une fois de faire un petit plongeon avant de repartir. Il faut dire qu’il n’y avait pas un brin d’air dans la forêt, et la chaleur étouffante liée à la marche poussent à la baignade.
Après cette journée bien remplie, il est finalement temps de dire au revoir à toutes ces îles, et de rentrer.
Cette journée devait être idyllique,… mais le top, c’était les dauphins, je suis trop jalouse, parce que des dauphins sauvages, c’est quand même génial !
C’est sur que les dauphins, c’était un moment inoubliable. L’un des plus beaux moments de ce voyage !
Whaou des dauphins en Malaisie!!! Je n’ai jamais été à Langkawi (honteux pour une malaisienne…) mais là avec la rencontres avec des dauphins et les paysages encore sauvages ce sera ma prochaine étape malaisienne 🙂 Merci pour ces photos
Je n’imaginais pas faire découvrir quelquechose à une malaisienne !
L’un des grand avantages de Langkawi, j’ai trouvé, était que c’était très étendu, donc à condition d’avoir un moyen de locomotion maritime, il est très facile de se trouver un peu coin à soi, où on ne sera pas dérangés. Et qu’avec ses nombreux géoparcs, pour les amateurs de nature, il y a de quoi faire.
Par contre, pour les dauphins, apparemment, ils ne sont pas là tout le temps, il faut bien choisir son moment !